KAT DREAMS

Saturday, June 20, 2015



C’est très simple à comprendre. Nous avons tous maintenant des ordinateurs dans nos maisons ou dans nos bureaux.
Si on n’est pas content ou qu’on a des problèmes avec un système d’exploitation (le logiciel de base de l’ordinateur), alors on formate cet ordinateur pour effacer tous ce qu’il contient et le remplacer par un autre qui fonctionne bien.
Eh bien beaucoup d’intellectuels africains ont un cerveau formaté par les occidentaux. Ils ont tout perdu de leurs origines, ils ne pensent que comme les européens, ne se comportent que comme eux.
Pire, certains sont même devenus plus européens que les européens même. Des vrais pantins comme beaucoup de dirigeants africains qui sont incapable de dire NON aux injonctions de leurs maitres à penser et protecteurs.
Mais ils protègent quoi ? Leur « pouvoir » en satisfaisant tous les desiderata des occidentaux et ce au détriment de leur population. On les classe parmi « les bons dictateurs » et leurs pays parmi les plus pauvres du monde ; qui ne vivent que des aides de leurs prédateurs. Au moindre basculement, ils font appel à leur maitre, la communauté internationale à qui ils doivent tout.

Voici que plus de 60 ans après les indépendances, certains pays africains manquent encore un des plus importants attributs de la souveraineté nationale qui est la monnaie. En effet, le franc CFA (franc des Colonies Françaises d’Afrique) est encore géré par la France.

Il n’y a pas que des hommes politiques qui sont formatés, les religieux aussi (chrétiens catholiques, protestants et musulmans) sont aussi malheureusement formatés. Ils ont chassé le naturel de leurs cerveaux pour les remplacer par ce qu’on leur a inculqué ; les religions révélées qu’on nous a imposé pour bien nous coloniser ou nous mettre en esclavage.
Au moment où en occident les églises se vident, toutes nos rues, cités et villages sont bourrés des églises, des temples et des mosquées. Nous importons même des prêtres et des imans en Europe parce que là, les séminaires sont vides.

Cependant, nous ne nous posons même plus la question de savoir ce que sont devenus les DIEUX de nos ancêtres. En réalité nous n’avons plus de Dieu. Les asiatiques (peau jaune) ont leur Dieu BUDA ; les occidentaux (peau blanche) ont leur Dieux : JAHVE et JESUS. Les arabes (moyen orient) ont leur Prophète MOHAMED et nous les africains (les noirs) RIEN. Les quelques rares Dieux qu’ils nous reconnaissent, ils les traitent de ANIMISTES. Ainsi, les formatés sont contents car on ne parle pas avec des animaux.

Comble d’ironie, l’Afrique qui est le berceau de l’humanité est devenue orphelin de Dieu. Alors que c’est en Afrique que les premiers hommes se sont effectivement posé la question de l’existence ou non d’un Dieu.

Voilà pourquoi il nous revient aujourd’hui la charge de changer le logiciel de certains de nos compatriotes en reformatant de nouveau leur cerveau avec un nouveau logiciel made in africa.
La tâche est rude mais jeu en vaut la chandelle.


Augusto Katumua

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Sunday, July 12, 2009

Discours du President Obama en Français

Tuesday, October 05, 2004

Congo-Kinshasa : La relecture de Machiavel selon Joseph Kabila

Nombreux sont ceux qui sous estime encore les qualités d’homme politique de Joseph Kabila, le jeune président de la République Démocratique du Congo. Cependant, à y regarder de près, cet homme possède un sens aigu de responsabilité et surtout un flair politique comparable à celui de Sekou Touré car comme ce dernier, il est un vrai félin.
Avec la nomination dernièrement de l’ancien ministre des affaires étrangères Antoine Ghonda (MLC) au poste d’ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat, Joseph Kabila fait une nouvelle lecture du « Prince » de Machiavel. Il ne divise pas pour régner mais en vrai félin, il récupère les exclus, les mécontents, les remerciés des autres partis politiques en RDC pour bien les chambarder.
Cette astuce ne fut-elle pas utilisée bien avant lui par le Maréchal Mobutu Sese Seko contre ses adversaires et autres partis politiques de l’époque ?
Tant pis pour les aveugles. Quant à moi, l’essentiel c’est de ne pas laisser dans la rue des hommes de valeurs, des nationalistes de la trempe de A. Ghonda.
Celui-ci considère sa nomination comme « un acte posé par un patriote doté de la liberté d'appeler au service de la patrie tout citoyen Congolais qu'il juge compétent pour ce faire ». Qui dit mieux ?
Don’t dream any more.

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Friday, July 09, 2004

Langues africaines : le maillon faible du développement.

Le président du Mozambique, Joaquim Chissano, a fait son discours d'ouverture du sommet de l'Union Africaine en Shuayili. Ceci a étonné plus d'un observateur et je me demande bien le pourquoi.
La négligence de l'usage des nos langues nationales africaines, qu’on le sache donc, est un véritable obstacle au développement de notre continent; car plus de 80% de la population africaine ne comprennent ni le français, ni l'anglais, ni le portugais.
Sans vouloir polémiquer à ce sujet, je vais, dans cet article, vous pressentez deux réflexions, l’une écrite par, un des grands intellectuels et scientifiques noirs, le professeur Cheikh Anta Diop et l’autre faite par un ancien ministre du Général de Gaule et de Mitterrand, Mr Edgard Pisani, aux antennes de la Radio France International le dimanche 4-06-2004 dans l’émission LIVRE D’OR .
Dans « LES FONDEMENTS D’UN ETAT FEDERAL D’AFRIQUE NOIRE » paru en 1974 aux éditions Présence Africaine, CHEIKH ANTA DIOP écrivait dès 1960:
« Il ne faut pas considérer les langues européennes comme de riches diamants enfermés sous une cloche et dont les brillants reflets nous aveuglent; l’attention doit être fixée plutôt sur le processus historique de leur formation. Notre raison devient alors créatrice en s’apercevant que de telles voies sont praticables par tous.
L’influence de la langue est si importante que les différentes métropoles européennes pensent qu’elles peuvent sans grand dommage se retirer politiquement de l’Afrique d’une façon apparente, en y restant d’une façon réelle dans le domaine économique, spirituel et culturel.
On envisage dans cette dernière perspective que l’ancienne colonie gardera officiellement la langue de la métropole; le contraire serait décevant, ingrat, inacceptable. Tout ce qui précède prouve qu’un tel dessein est impossible à réaliser, mais que les anciennes colonies n’en continueront pas moins à apprendre les langues de leurs anciennes métropoles respectives dans le cadre de l’enseignement secondaire. Il ne s’agit donc nullement d’une coupure culturelle radicale.
En se fondant sur notre indolence intellectuelle et les difficultés énormes à vaincre pour maîtriser la mosaïque linguistique africaine, certains observateurs européens sont persuadés que nous ne serons pas à la hauteur des circonstances, que nous serons incapables de dominer une situation qui exige tant d’énergie humaine, tant de lucidité intellectuelle, tant de pensée créatrice. Si leur attitude ne va pas jusqu’au
ricanement, ils n’en sont pas moins convaincus de la faillite de la culture africaine.
La capitulation culturelle est un fait acquis, compte tenu de notre ignorance des problèmes vitaux qui n’épargne même pas certains responsables politiques. Indépendance politique, dans une certaine mesure, oui, pensent-ils maintenant. Mais rien de ce qui fait la grandeur des nations modernes dans le domaine de la culture nationale et même de l’infrastructure économique ne saurait, en fin de compte, exister chez nous.
Par contre, ils s’attendent bel et bien à l’apparition et au maintien de cette mixture culturelle et ils entendent déjà retentir à leurs oreilles les expressions pseudo dialectiques par lesquelles on tentera de légitimer un tel état de fait au nom de l’efficacité, du progrès1, de l’unification planétaire, etc.
Notre génération n’a pas de chance, si l’on peut dire, en ce sens qu’elle ne pourra pas éviter la tempête intellectuelle; qu’elle le veuille ou non, elle sera amenée à prendre le taureau par les cornes, à débarrasser son esprit des recettes intellectuelles et des bribes de pensée, pour s’engager résolument dans la seule voie vraiment dialectique de la solution des problèmes que I’histoire lui impose.
Cela suppose une activité de recherche, au sens le plus authentique, des esprits lucides et féconds, capables d’atteindre des solutions efficaces et d’en être conscients par eux-mêmes, sans la moindre tutelle intellectuelle.
C’est la conjoncture historique qui oblige notre génération à résoudre dans une perspective heureuse l’ensemble des problèmes vitaux qui se posent à l’Afrique, en particulier le problème culturel. Si elle n’y arrive pas, elle apparaîtra dans l’histoire de l’évolution de notre peuple, comme la génération de démarcation qui n’aura pas été capable d’assurer la survie culturelle, nationale, du continent africain; celle qui, par sa cécité politique et intellectuelle, aura commis la faute fatale à notre avenir national: elle aura été la génération indigne par excellence, celle qui n’aura pas été à la hauteur des circonstances.
Contrairement aux apparences, le choix d’une langue continentale unique qu’il suffirait à n’importe quel étranger d’apprendre, qu’il soit Français, Anglais, Russe, Indien, Chinois, Japonais, Allemand, Hollandais, Espagnol, Portugais, Italien, etc., pour pouvoir communiquer avec n’importe quel Africain de n’importe quel coin du continent noir, conduirait donc parfaitement à une simplification de nos rela¬tions avec le monde extérieur: les relations interna¬tionales, au lieu de s’en trouver compliquées, comme on le voit, seraient plutôt facilitées. »

1. Cf. NATION NEGRE ET CULTURE, IIe partie, où est démontrée la plus grande rapidité d’assimilation des techniques modernes par l’adoption des langues nationales, et les multiples avantages que l’usage systématique de celle-ci présente sur celui des langues européennes dans le domaine de la scolarisation du peuple. (Ed. Présence Africaine)
Quant à Edgard Pisani , il est tout aussi préoccupé par la perte de la culture africaine à cause de la fameuse francophonie. Il a dit :
« Je suis à l'aise devant les francophones mais j'ai peur que leur prétendu ambivalence ne soit source et cause de déséquilibre. »
« Je n'aime pas le concept de francophonie. Je ne récuse pas le mot de francophone; je récuse le mot de francophonie. Je ne suis pas sûr, mais peut-être me trompe-je, que c'est un bon mode d'organisation. Je crains que le concept de francophonie ne soit un concept qui ne charrie avec lui je ne sais quelle volonté de domination culturelle qui ne soit pas l'expression d'une convivialité, d'un partage de la langue mais qui soit un moyen pour la France de continuer une influence au travers de ce qu'elle représente de culture. Ce que j'aimerais, c'est que ce concept des pays ayant le français en commun ne dégénère pas en structure du type politique. »

Que tout africain se sente concerné par ces pertinentes réflexions.

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Monday, July 05, 2004

Impensable mais Grec!

Lorsque,le 20 juin 2004, je pariais dans mon article intitulé : « Je rêve debout », j’étais certain que personne ne pouvait donner La Grèce vainqueur de L’Euro 2004.
Qui l’eût cru ? Et pourtant, ils l'ont fait. Membre de l'étroit cercle des équipes les moins cotées au début de ce championnat d'Europe, la Grèce vient de créer l'une des surprises les plus retentissantes de l'histoire du football en battant le Portugal (0-1) au terme d'une finale assez plaisante.

La Grèce, fidèle à elle-même, n'a rien inventé au Stade de la Luz de Lisbonne. Elle a réalisé un match impécable, d'une cohérence parfaite avec l'ensemble de son oeuvre : organisation rigoureuse, marquage individuel, don de soi, réalisme offensif, avec un nouveau but sur corner inscrit par le bourreau de la France, Charisteas, au plus fort de la deuxième période.
C'est une idée du jeu qui ne fait pas rêver. Championne d'Europe, l'équipe de Rehhagel n'est pas celle qui a le mieux joué au ballon au cours de cet Euro 2004. Elle n'en avait pas les moyens. Mais elle est celle qui a compris beaucoup de choses à ce jeu si complexe qui s'appelle le football, notamment qu'il se jouait en équipe, qu'il exigeait un courage physique et moral permanents, que seule une volonté de fer pouvait faire accoucher les ambitions.
Dans cette logique hellénique, les 11 de Grèce battront tour à tour : le Portugal en match d’ouverture (2-1), la France championne d’Europe en titre (1-0), la Tchécoslovaquie (1-0) et enfin, comme s’il s’agissait d’une confirmation, le Portugal par 1-0.
Le football d’argent est en train de sombrer. Dans cette modeste équipe grecque, il n’y avait pas de vedettes du type « Beckham, Vigo ou Zidane » mais des joueurs motivés, heureux de jouer au football comme ce fut du temps des « Pélé et Euzebio ». Ils auront imposé les vertus de l'organisation et de l'homogénéité face à des équipes mieux dotées en talents individuels.
La victoire de l’équipe grecque est un exemple, et il faut rappeler aux plus grincheux qu'elle n'est à ce jour entachée par aucune faute d'arbitrage, aucun but contestable, aucun comportement de bandit. Ce n'est peut-être pas un hasard si une équipe ainsi bâtie a triomphé d'une compétition qui aura vu tous les gros bras présumés, France en tête, s'en aller tôt pour s'être écarté de toutes ces vertus et ne compter que sur des joueurs cupides.

Il faut changer le football actuel et comme les grecs, faire triompher l’envie collective.
Bravo la Grèce !!

Monday, June 28, 2004

Les Enfants des immigrés voués à la délinquance.

L’échec de l’intégration est manifeste, 60% à 70% des délinquants en France sont des enfants des immigrés selon l’hebdomadaire Le Point de la semaine dernière (le point 24/06/04 - N°1658). Et l’auteur, Christophe Deloire, de constater que « Il ne s'agit pas non plus de tirer des conclusions absurdes sur un caractère « culturel » de la criminalité. Mais écarter ces constatations d'un revers de manche est une grave erreur qui occulte l'échec de l'intégration. »
En effet, si on fait un détour dans les centres éducatifs fermés soit dans les prisons, on constate que cette fourchette de 60% à 70% est réelle. Souvenez vous de la dernière campagne présidentielle en France, son thème principal était l’insécurité, non pas pour améliorer la situation, mais pour gagner les élections.
Jusqu’à la fin de l’année 2003, le nombre des étrangers détenus dans les prisons françaises était estimé à 22% de toute la population carcérale.
Dans un article publié par la revue Criminologie, Laurent Mucchielli, directeur du Cesdip, observe que « près de la moitié des mis en cause pour vol à la tire sont des étrangers » et « les étrangers sont nettement surreprésentés en matière d'homicide et de tentative d'homicide ». Selon l'auteur, il y a là « une version moderne de la sur- délinquance traditionnelle des milieux sociaux les plus précarisés dans une société industrielle ».
Où se trouve alors la vraie racine de ce mal ?
C’est dans l’intégration et les inégalités qu’il faudrait aller sérieusement fouiller les causes. Les immigrés connaissent énormément des problèmes sociaux et particulièrement une discrimination en matière d’emploi. Comment pense-t-on que l’on puisse donner une bonne éducation à des enfants dont les parents manquent de tout ? Rien à faire, on arrête et on arrêtera encore que des étrangers, ces pauvres enfants des immigrés, qui ont cru, en changeant des pays, pouvoir donner une bonne éducation, « à l’européenne », à leurs enfants.
Les enfants des immigrés doivent savoir, à leur tour, que les pouvoirs publics européens n’ont pas envie de les voir réussir leur vie car ils sont là pour la réserve. Leurs parents vieillissent et ce sont eux qui doivent prendre leur place pour faire des sales jobs.
Il revient aux immigrés eux-mêmes de prendre aussi conscience de ce phénomène. Ils doivent s’organiser maintenant en vue de prendre le taureau par les cornes et d’essayer ainsi de corriger positivement la trajectoire du devenir de leurs enfants.
Nous sommes tous victimes de notre délocalisation mais faut-il pour cela croiser les bras et accepter passivement cette fatalité ?

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Wednesday, June 23, 2004

Les Africains victimes des médicaments de contrefaçon

Encore une fois l’Afrique est victime de ces escrocs et cupides hommes d’affaires qui veulent s’enrichir sur le dos des pauvres. Ces vendeurs de la mort inondent nos pays des médicaments mal fabriqués (malfaçon) c'est à dire que sa fabrication ne suit pas les exigences pharmaceutiques en vigueur ou beaucoup plus grave, le produit ne correspond pas au médicament indiqué sur l'emballage; voire le supposé médicament ne contient pas du tout de principe actif !
D’autre part, Le médicament est fabriqué de manière à copier volontairement une spécialité et à profiter de la renommée de cette spécialité : tout est fait pour tromper l'utilisateur, qui croit acquérir la spécialité de référence. C'est la contrefaçon.
A cause de ses médicaments mal fabriqués ou contrefaits, 109 enfants sont morts au Nigeria pour avoir pris un sirop fabriqué à base de l’antigel pour moteur de voiture.
Pire, 2500 personnes viennent de trouver la mort au Niger parce qu’elles ont reçu un vaccin de contrefaçon contre la méningite. (Info de l’EUROPE 1 du 23-06-2004)
Partout en Afrique circulent des faux antibiotiques contre la tuberculose, des fausses quinines voire des contrefaçons des Trithérapies contre le Sida.
Les autorités nationales, empêtrées dans leurs soucis de conservation de pouvoir, ne prêtent pas suffisamment d’attention à ce fléau qui menace sérieusement la population africaine. Que font-elles, par exemple, pour lutter contre le problème lié à la mauvaise conservation des médicaments qui est fréquemment rencontré avec la distribution non contrôlée de produits sur les marchés illicites, "pharmacies des trottoirs" ?
Toutefois, l’Europe est tout aussi responsable de l’aggravation de cette situation car elle devient la plaque tournante voire le point de passage de la plupart de ces médicaments de contrefaçons.
Le marché des faux médicaments est très lucratif donc voué à l‘accroissement. Ces escrocs ne sont pas près à renoncer à leurs profits, bien au contraire. Il revient donc à nos autorités de prendre ce problème très au sérieux pour la protection de leur population.

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